3 facteurs d’incompréhension dans la communication interculturelle
9 juillet 2021

Le Québec accueille chaque année 40 000 immigrants environ. Leur intégration dans le milieu de travail représente un défi qui peut être amplifié par l’interculturalité. La communication entre plusieurs groupes culturels constitue l’un des principaux enjeux.

Voici 3 facteurs d’incompréhension qui peuvent être rencontrés.

  • Les différences linguistiques. La langue constitue la barrière la plus évidente en termes de communication entre plusieurs groupes culturels. Le langage est l’une des principales formes de communication. Or, parler une langue étrangère à sa langue natale constitue un défi des plus importants pour un travailleur étranger. L’information peut perdre en subtilité, être mal comprise ou mal formulée et le discours être ainsi déformé ce qui vient nuire à la communication.

 

  • Les différences dans le non-verbal. Le langage du corps varie d’une culture à une autre. Or il joue un rôle important dans la communication. Un hochement de la tête ou le pouce en l’air sont des exemples de communication non-verbal qui peuvent amener incompréhension et miner la communication d’une idée, d’une information ou d’une consigne. Par exemple, si le hochement de tête signifie “oui” pour un Québécois, il signifie “non” pour un Grec.

 

  • Les conventions sociales d’une culture à une autre. La communication se fait dans un cadre particulier régie par des normes, des règles et des conventions sociales. Par exemple, le franc-parler, le rapport à l’autorité, les salutations peuvent connaître des différences notables et impacter négativement la communication.

 

L’ouverture d’esprit, l’apprentissage de la culture de l’autre et la rigueur dans le processus d’intégration sont toutes autant de chances d’améliorer la communication dans un contexte interculturel.