L’effet COVID-19 chez les entrepreneurs
3 juin 2020

Tout a été dit sur la pandémie actuelle.

J’ajouterais ceci…

Depuis le début de la pandémie, il y a un petit groupe de personnes qui se cassent la tête chaque jour pour sauver leur entreprise et garder la tête hors de l’eau. On les appelle des entrepreneurs, travailleurs autonomes, artistes, artisans, bref, tous ceux qui gagnent leur vie avec leur talent spécifique.   D’abord pour eux, leur commerce c’est leur gagne pain !  Ensuite il y a leurs collaborateurs, employés, fournisseurs et clients.  Je vous parle ici de ce petit groupe non-homogène qui fait rouler l’économie.
 
En ce moment ils sont pour la plupart inquiets.  Ils font exactement ce qu’ils savent le mieux faire quand les problèmes surviennent dans leur entreprise ; Ils redoublent d’ardeur et travaillent avec acharnement à trouver et mettre en place des solutions.  Ils se sentent responsables de la pérennité de leur entreprise et mettent la main (les deux) à la pâte pour que le gâteau lève.  Rien de vraiment nouveau me direz-vous !  C’est inhérent à ce choix qu’ils ont fait en démarrant une entreprise.  C’est juste que… il manque au moins un élément de base pour que le gâteau lève.
 
 
De la légèreté…
 
Pour trouver et appliquer des solutions aux problèmes qu’il rencontre, l’humain a besoin d’un contexte favorable.  La pandémie actuelle nous enlève cette légèreté, cette insouciance nécessaire à réfléchir librement à tous les possibles.  Le processus créatif est plombé par une lourdeur difficile à identifier… un manque de joie de vivre.  Par définition, les entrepreneurs aiment décider de leur sort et se ressourcent généralement à même le plaisir de voir que leurs efforts se transforment en succès.  Ceci est l’ADN de la légèreté qu’ils ont besoin pour contribuer activement à l’économie.  Sans résultat concret, ou en constatant des succès mitigés, l’entrepreneur n’obtient pas l’oxygène nécessaire pour se nourrir de légèreté… il s’inquiète et redouble d’effort…
 
Mais comment se fabriquer de la légèreté ?
Il faut mettre le cerveau à « OFF ». 
 
À force de penser et de réfléchir, d’anticiper et d’évaluer, il s’installe une fatigue intellectuelle combinée à une fatigue émotionnelle car les Wow ! Bravo ! Good Job !  sont en trop petits nombres par rapport aux heures de tracas.  L’entrepreneur qui constate cette fatigue intellectuelle et émotionnelle doit trouver (au plus sacrant) de nouvelles sources de légèreté. 
 
– Quoi !!?  Avoir du fun dans ce contexte !!?
– Absolument.
 
Quand l’humain recherche activement des solutions, il n’a pas la possibilité d’être en même temps passivement réceptif à son environnement.  En mettant le cerveau à off, on réactive la possibilité d’être passivement réceptif à la potentielle légèreté que nous offre notre environnement.  Mettre son cerveau à off, ça veut donc dire s’offrir une ouverture à cette nécessaire légèreté.
 
– Mais comment on fait ça ?
 
C’est difficile, très difficile en fait !  Il faut d’abord faire la liste des choses qu’on aime.  Des passions qui nous animent.  Par exemple ; Jardiner, peindre, écouter des films, faire un match de tennis, jouer avec le chien, marcher en forêt etc…  Ces activités, comme elles vous passionnent, produiront une ‘’shot’’ de sérotonine et vous vous surprendrez à sourire, voire même à rire et hop, un retour de la sacro-sainte légèreté tant nécessaire.  En fait ce qui est difficile c’est de s’astreindre à faire des choses que l’on aime quand le cœur n’y est pas.  Paradoxalement, c’est en poursuivant cette démarche qu’on obtient la légèreté nécessaire à faire atterrir des idées nouvelles car le cerveau est disposé à recevoir des solutions géniales au lieu de chercher activement.
 
Surtout n’allez pas me croire sur parole.  Essayez-le quelques jours et observez ce qui se passe pour vous.  Qu’en est-il des solutions qui arrivent quand vous jardiner ?  Et les bénéfices secondaires sur votre joie de vivre ? 

Amis entrepreneurs on a besoin de vous.  Notre économie repose sur votre capacité à faire lever le gâteau. Donc SVP, amusez-vous un peu plus en cette période critique !